Les médiateurs familiaux

Les médiateurs sont des professionnels qualifiés et reconnus. Ils ont suivi une formation qualifiante. De par leur formation, ils ont des compétences en psychologie, en droit et ont été formés à l’écoute et à la négociation entre les personnes. Ils respectent des principes déontologiques et observent une stricte confidentialité. Ils ne prennent parti pour personne et ne jugent pas. Leur rôle est d’aider à trouver une solution concrète au conflit.

 

 

Un personnel qualifié :

 

Les médiateurs sont titulaires du diplôme de médiateur familial obtenu dans le cadre d’une validation des acquis de l’expérience (prévue par le décret du 12 décembre 2003).

Ils participent régulièrement et obligatoirement à des séances collectives d’analyse de la pratique qui leur permet de procéder à une réflexion sur les conditions d’exercice leur activité.

 

 

Des compétences en psychologie et en droit :

 

Développement psychoaffectif et construction identitaire de l’enfant, processus de construction du couple, psychopathologie de la famille, droit civil et droit pénal de la famille, droit patrimonial de la famille figurent au programme de formation des médiateurs.

 

 

Ils reçoivent également une formation sur :

 

– La gestion des conflits

– La restauration des liens

 

 

Enfin, les médiateurs familiaux respectent des principes déontologiques :

 

Ces principes énoncent les fondements éthiques du processus de médiation et garantissent, dans un souci de responsabilisation des personnes, les conditions nécessaires à l’exercice de la médiation familiale.

 

Ces principes sont :

 

La garantie du consentement :

 

Le médiateur donne une information claire et complète sur les principes déontologiques et les modalités de la médiation familiale. Il recueille ensuite le consentement des personnes sur ces principes et modalités. Le consentement doit être libre et éclairé. Il favorise la responsabilisation des personnes.

 

L’impartialité :

 

Le médiateur familial refuse d’intervenir dans une médiation impliquant

des personnes avec lesquelles il entretient des liens personnels

ou économiques.

Il s’interdit d’exercer avec les mêmes personnes une autre fonction que

celle de médiateur.

Il s’engage à ne pas à prendre parti ni à privilégier un point de vue sur un autre.

 

La confidentialité :

 

S’il n’est pas tenu au secret professionnel, le médiateur familial est tenu par l’obligation de confidentialité. Sous réserve des dispositions de la loi, il ne peut ni divulguer, ni transmettre à quiconque le contenu des entretiens ou toute information recueillie dans le cadre de la médiation.

Au terme de la médiation, les accords conclus par les personnes peuvent faire l’objet d’un document écrit et signé par elles seules. Ce document, éventuellement, rédigé par le médiateur, est à l’usage exclusif des personnes.